(Alexandre D’Astous) Depuis 2011, Ginette Lévesque publie divers ouvrages littéraires au profit d’organismes dont la cause lui tient à cœur. Pour son roman La racine de l’être, elle a choisi la maison d’accueil Le Mitan de Sainte-Thérèse-de-Blainville, un lieu d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants.
Le 1er mars dernier, elle y remettait un don de 1000 $. Ce livre raconte la vie de quatre générations de femmes des années 1875 à nos jours, violentées, maltraitées, à travers la lunette de la psychogénéalogie.
Une arrière-grand-mère malécite exclue de sa terre déshéritera toute sa descendance, sauf le mouton noir de la famille. Un de ses fils abusera sexuellement sa sœur qui enfantera. Un autre fils incestueux spoliera sa fille aînée. Des conditions de vie qui feront que pour survivre, « peddler » et voler seront la norme. Geneviève Pelletier, le personnage principal, fera une rencontre percutante qui lui permettra de dénouer les fils de l’histoire familiale en mettant à jour les secrets. Une portée pour chaque génération, un poison infusé à petite dose avec la honte comme porte-étendard. Comment s’affranchira-t-elle d’un tel karma?
Mettre son talent au service du mieux-être des gens
La famille paternelle de Ginette Lévesque est originaire de Saint-Clément. Chaque année, elle retrouve sa résidence d’écriture aux berges du fleuve à Notre-Dame-des-Neiges. Elle tient à remercier l’Auberge du Portage et l’Auberge Marie Blanc pour leur collaboration. Le livre est toujours disponible auprès de l’autrice (www.ginettelevesque.ca).
Photo : Ginette Lévesque remet le chèque à Valéry Lavoie, cheffe d’équipe à la maison Le Mitan. (Photo : courtoisie)