(Alexandre D’Astous) – Pour le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, la Traverse Trois-Pistoles/Les Escoumins est importante pour l’ensemble des municipalités de la MRC.
« Le service est important d’abord pour le nombre d’emplois qu’il crée. Ce sont des emplois saisonniers quand même assez bien rémunérés. Ce sont des gens qui vivent dans notre milieu. Nous offrons un débouché intéressant pour des diplômés de l’école de marine. L’autre angle intéressant, c’est que ce sont des organisations (les quais et la Traverse) qui appartiennent au milieu, des deux côtés du fleuve. C’est important dans le maintien de notre vitalité. C’est un apport touristique fantastique. Sur les 30 000 personnes qui traversent chaque année, si tu réussis à en retenir 10% qui consomment dans ta municipalité, c’est un apport important », commente-t-il.
Attractif et identitaire
En plus d’être attractive, M. Denis estime que la Traverse est identitaire. « On dit la Traverse Trois-Pistoles/Les Escoumins, c’est identitaire pour les deux côtés du fleuve. C’est une traverse historique, probablement l’une des plus vieilles au Québec, qui a réussi à se maintenir toutes ces années. Ça prouve qu’il y a un intérêt, et que ce service est important et utile. On sent bien que c’est un besoin. Beaucoup de gens prennent la route 132 pour venir prendre le bateau à Trois-Pistoles, pour ne pas avoir à faire le Saguenay et les côtes de Charlevoix de l’autre côté du fleuve ».
Maintenir le service
Le préfet assure que les gens vont travailler fort pour maintenir le service parce qu’il a démontré qu’il répond à un besoin. « Il faut rester aux aguets et s’assurer que le service soit maintenu. C’est de la mécanique. On en a la preuve présentement [report du début de la saison]. Nous n’aimons pas le voir collé le long du quai. Nous aimons plutôt le voir à sa place, au quai de chargement ».
Un projet d’hôtel avec service de restauration
M. Denis aimerait voir quelques restaurants ouvrir dans le secteur de Trois-Pistoles pour combler les fermetures survenues depuis la pandémie. « C’est un domaine dans lequel on ne peut pas intervenir avec nos fonds d’investissement. C’est sûr que ça prendrait une offre plus grande. Nous travaillons toujours sur un projet d’hôtel, dans lequel on souhaite un projet de restauration. Nous allons mettre tous les œufs que nous sommes en mesure de mettre dans ce panier-là pour permettre la réalisation de ce projet. »
Photo : Le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis. (Photo Alexandre D’Astous)