(Alexandre D’Astous)-Les scientifiques sont unanimes, il y a urgence d’agir. La question des changements climatiques est sérieuse on le constate notamment avec les feux de forêt, les vagues de chaleur, l’érosion des berges, les tempêtes violentes.
Pour le Parti Libéral du Québec, il est primordial d’adopter toutes les mesures nécessaires pour bâtir l’avenir de notre économie en mettant l’environnement au centre de nos priorités, notamment en cessant d’investir dans les secteurs du passé, comme les énergies fossiles.
« C’est pourquoi nous proposons une série de mesures ambitieuses et concrètes qui permettront au Québec d’accélérer son virage vert : adopter une loi sur le climat afin d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050; renoncer à toutes formes d’exploitation pétrolière et demander à la Caisse de dépôt et de placements du Québec (CDPQ) de se retirer de l’industrie des énergies fossiles sur une période de cinq ans », mentionne le PLQ dans un communiqué de presse émis ce dimanche.
Atteindre la carboneutralité
Un gouvernement dirigé par Dominique Anglade déposera dans les 100 premiers jours d’un gouvernement libéral une loi sur le climat permettant d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050, en dotant le Québec de cibles ambitieuses, créant un Institut du climat pour évaluer rigoureusement le progrès du gouvernement relativement à l’atteinte de ses cibles de réduction de GES et instaurant une analyse d’impact climatique pour toutes les décisions prises au conseil des ministres.
« L’environnement sera toujours au cœur de mes priorités. Nous voulons bâtir une économie plus verte qui représente les valeurs des Québécois en matière de changements climatiques. Nous mettrons de l’avant des propositions ambitieuses permettant au Québec d’atteindre la carboneutralité et cesser de financer l’industrie pétrolière. Alors, que François Legault s’accroche encore au potentiel d’une industrie appelée à disparaître, nous proposons une alternative plus verte et plus rentable », déclare la cheffe du PLQ, Dominique Anglade.
Renoncer à toutes formes d’exploitation pétrolière
L’exploitation du pétrole et du gaz naturel n’est pas, même de manière temporaire, une solution à la lutte contre les changements climatiques et à l’atteinte des objectifs internationaux en matière de climat.
Le parti libéral du Québec (PLQ) s’engage à renoncer à toutes formes d’exploration et d’exploitation du pétrole et du gaz naturel au Québec. Cela implique de n’accorder aucun nouveau permis d’exploration et de mettre fin aux permis d’exploitation existants, ainsi que d’investir les sommes nécessaires pour repérer et sécuriser plusieurs douzaines de puits de forage abandonnés, qui sont à la source de fuites de méthane et de contamination des sols.
« Le temps n’est plus à la transition, c’est à l’action. Nous devons écouter les scientifiques. Nous devons en faire plus pour lutter contre les changements climatiques et c’est exactement ce que nous proposons aujourd’hui. Pour faire sa part dans la lutte au changement climatique, le Québec doit viser la carboneutralité à l’horizon 2050. Le gouvernement doit aussi montrer l’exemple et se retirer de toute exploration ou exploitation des énergies fossiles, comme nous l’avons déjà fait pour l’Île d’Anticosti », commente la porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement et de condition féminine, Isabelle Melançon.
Retirer la Caisse de l’industrie des énergies fossiles
Le PLQ propose également de rapidement demander à la CDPQ de diriger ses investissements en dehors de l’industrie des énergies fossiles et de se tourner vers des domaines d’avenir. En 2020, la perte de rendement de la CDPQ en raison de ses investissements dans les énergies fossiles est évaluée à 4,2 milliards. L’argent des Québécois ne doit plus servir à financer la construction de pipelines et l’expansion des sables bitumineux.
Les Québécois méritent que les politiques d’investissement de la Caisse représentent leurs valeurs en matière de changements climatiques. C’est pourquoi un gouvernement mené par Dominique Anglade demandera à la CDPQ de se retirer de l’industrie des énergies fossiles sur un horizon de 5 ans. En matière de changements climatiques, l’État et tous les leaders politiques doivent montrer l’exemple et c’est exactement ce que nous proposons.
« Nous ne pouvons plus opposer le développement économique et la lutte contre les changements climatiques. En plus, le potentiel économique des industries pétrolières et gazières diminue chaque année. Nous devons investir dans des projets qui viendront nous aider à lutter contre les changements climatiques, et non pas aggraver la situation. Nous devons donc prendre les décisions nécessaires pour atteindre nos objectifs, et retirer nos investissements de l’industrie des énergies fossiles est nécessaire », précise le porte-parole de l’opposition officielle en matière de finances publiques et de lutte contre les changements climatiques, Carlos J. Leitão.
Encore aujourd’hui, la CAQ oppose la protection de l’environnement à la performance économique. Québec Solidaire parle d’environnement sans penser à l’économie. Le PLQ et sa cheffe, Dominique Anglade, sont les seuls pour qui l’économie et l’environnement vont de pair. En faisant ce choix, nous nous tournons vers l’avenir.
Photo: La cheffe du PLQ, Dominique Anglade. (Photo courtoisie)