(Alexandre D’Astous)-Dans le cadre des consultations particulières portant sur le projet de loi 59, Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail, l’Association des chiropraticiens du Québec (ACQ) dévoile ses recommandations sur ce projet de loi et demande une meilleure reconnaissance de la profession de chiropraticien ainsi qu’un accès direct aux soins chiropratiques pour les accidentés du travail.
«?L’étude détaillée du projet de loi 59 sera l’occasion parfaite pour corriger le manque de reconnaissance envers la profession de chiropraticien. C’est pourquoi nous demandons, par nos recommandations, une meilleure reconnaissance de la profession en incluant les chiropraticiens comme des professionnels de la santé dans la Loi sur l’assurance-maladie. Cette solution facilement applicable et réaliste permettrait non seulement de donner accès aux accidentés du travail directement aux soins chiropratiques, mais également de désengorger notre système de santé publique déjà rudement mis à l’épreuve?», déclare Dre Marie-Hélène Boivin, chiropraticienne et présidente de l’ACQ.
En effet, à l’heure actuelle, une prescription médicale est exigée pour qu’un accidenté du travail puisse consulter un chiropraticien. Or, les chiropraticiens sont des professionnels de la santé de première ligne, détenteurs d’un doctorat de 1er cycle et encadrés par un ordre professionnel, qui ont le droit de poser des diagnostics à l’égard des problèmes neuromusculosquelettiques qu’ils sont habilités à traiter.
Des recommandations
Voici d’ailleurs quelques recommandations de l’ACQ concernant le projet de loi 59 :Que le législateur accorde une meilleure reconnaissance de la profession de chiropraticien, notamment par une meilleure inclusion de la profession en matière de soins, de prévention et de collaboration interprofessionnelle; Que les accidentés du travail puissent avoir accès directement aux soins chiropratiques sans avoir besoin d’une prescription d’un médecin. En conséquence, que l’article 1 de la Loi sur l’assurance maladie (chap. A29) soit modifié de façon à ce que les chiropraticiens soient reconnus comme des professionnels de la santé au sens de cette loi afin que les accidentés du travail puissent bénéficier de leurs soins et de leurs services de façon analogue à ceux des professionnels de la santé présentement reconnus par cette loi.
Le mémoire de l’ACQ concernant le projet de loi 59 est disponible sur demande.
Photo: Marie-Hélène Boivin (Photo Facebook)