(Alexandre D’Astous)-Le Centre d’art de Kamouraska ouvrira ses portes au public le 18 juin en présentant une programmation multidisciplinaire en art actuel et en design dont la thématique s’articule autour du son, du mouvement et du paysage.
À l’affiche : trois expositions en salles et deux installations extérieures, qui ont toutes un caractère immersif, ludique, sonore ou multimédia, à quoi se greffent des projets inclusifs de médiation culturelle. Jusqu’au 5 septembre, le centre d’exposition et sa boutique seront ouverts tous les jours, de 10 h à 18 h.
Trois expositions en salles
À l’intérieur du Centre d’art de Kamouraska, le public découvrira trois expositions immersives avec lesquelles ils pourront interagir. Cynthia Naggar propose Ils ont regardé la mer!, une installation visuelle interactive sur les vagues, dont le mouvement est actionné par nos battements de coeur. François Quévillon présente La Terre en suspens, un corpus d’oeuvres qui fait écho aux processus géologiques et à la matérialité numérique par le biais de dispositifs audiovisuels, d’effets d’optique, de réalité virtuelle et d’animation 3D. José Luis Torres expose Format paysage, un ensemble sculptural géant et inédit à mi-chemin entre l’art et l’architecture, qui prend la forme d’un jeu de mobilier, d’objets et de passerelles inspiré de la palette chromatique et des motifs de la région.
Deux installations extérieures doublées de projets de médiation culturelle
Devant le Centre d’art, les architectes paysagistes Emmanuelle Loslier et Camille Zaroubi offrent Mer du vent, une installation de 150 bouteilles de verre disposées en éventail, de manière à capter le vent du large et à émettre des mélodies rappelant les cornes de brume. Cette installation issue de la philosophie du slow art est une proposition satellite du Festival international de jardins des Jardins de Métis. Elle est produite grâce au soutien d’Hélios Division Eau / Aquatech, Société de gestion de l’eau inc. Dès la fin juin, une oeuvre exclusivement sonore de médiation culturelle à propos de Mer du vent sera accessible au public. Créée par le musicien Antoine Létourneau-Berger, elle révélera des variations mélodiques juxtaposées aux paroles et à la perspective auditive de membres de l’Association des personnes handicapées visuelles du Bas-Saint-Laurent.
Sur le terrain arrière du Centre d’art, le public ira à la rencontre de Mi-sauvage, conçue par La société des plantes : un projet interdisciplinaire et collaboratif en patrimoine immatériel qui vise à réimaginer la relation que nous entretenons avec les plantes considérées comme de mauvaises herbes. Mi-sauvage se décline en plusieurs volets : une installation végétale composée de jardinières au design ornemental, une oeuvre sonore accompagnant le public dans sa visite, un zine didactique et poétique, et une série d’ateliers offerts en juillet et en août. La tenue des ateliers est rendue possible grâce à l’appui de l’Entente de développement culturel de la MRC de Kamouraska et du ministère de la Culture et des Communications. Les inscriptions aux ateliers débuteront en juin.
Des partenaires d’exception
Plusieurs partenaires et collaborateurs soutiennent la mise en place de la programmation 2022 du Centre d’art de Kamouraska et démontrent leur appui envers sa mission : le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada, le ministère de la Culture et des Communications, la municipalité de Kamouraska, l’Entente de partenariat territorial en lien avec la collectivité du Bas-Saint-Laurent, la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent Caroline Proulx et la députée de Côte-du-Sud Marie-Ève Proulx.