(Alexandre D’Astous)-Le grand Prix de la langue française compte parmi les reconnaissances les plus importantes que la France accorde à un écrivain et il devait être décerné à l’auteur pistolois Victor-Lévy Beaulieu (VLB).
Il est remis chaque année par un jury parrainé par les Académies française et Goncourt à l’écrivain qui, par son oeuvre, contribue de façon exceptionnelle à l’épanouissement de la langue française… et c’est la première fois cet automne qu’un Québécois voit ainsi son oeuvre reconnue et honorée.
Un coup de sabre
Pour quelques minutes faut-il ajouter, car après les félicitations d’un membre du jury chargé d’annoncer la bonne nouvelle à Victor-Lévy Beaulieu, est venu le coup de sabre : bien que ce ne soit pas dans les statuts du grand Prix de la langue française, il y avait une condition sine qua none pour l’obtention du prix : que Victor-Lévy Beaulieu se rende à la foire de Brive où le parchemin et les 10 000 euros du prix lui seraient remis. Une condition inacceptable pour un quelqu’un qui souffre du syndrome post-poliomyélite et qui doit rester encabané et se véhiculer dans un fauteuil roulant et écrire à la machine pour ainsi dire de sa seule main droite.
Bientôt un 97e ouvrage
C’est dommage, comme écrirait Jack Kérouac, car VLB va publier bientôt son 97e ouvrage, Poisson d’octobre en maraude chez les francs Gaulois. Comme le titre l’indique, cet ouvrage se passe en France en la compagnie de Jack Kérouac. Il sera publié au plus tard en janvier 2023 dans un tirage limité à 276 exemplaires, en souscription seulement à 77,77$. On peut réserver l’ouvrage dès maintenant chez vlb2000@bellnet.ca.
Photo: VLB (Photo Archives Horizon)