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1,2 M$ pour lutter contre les espèces envahissantes

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(Alexandre D’Astous)-Le gouvernement du Québec et plusieurs acteurs du Bas-Saint-Laurent consacrent une somme de 1 252 562 $ à la concrétisation d’une entente sectorielle de développement pour la lutte contre les espèces envahissantes au Bas-Saint-Laurent.

L’entente vise à soutenir le Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent (CRD), les MRC, les organismes de bassins versants (OBV), le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire (Comité ZIPSE) et les autres partenaires régionaux dans leurs démarches en ce sens.

« Je me réjouis que notre gouvernement participe à cette entente qui assurera la cohésion entre les acteurs afin de lutter contre les espèces envahissantes au Bas-Saint-Laurent. La mobilisation et la collaboration des partenaires instaureront un environnement propice à la réalisation d’actions concrètes pour la région pour combattre ce fléau », déclare la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest.

Élaborer un plan d’action

Ces derniers se concerteront et se mobiliseront pour contrôler l’herbe à poux et pour élaborer un plan d’action multiespèces. La prévention et la lutte contre la berce du Caucase, la berce spondyle et le roseau commun se poursuivront. Par ailleurs, un fonds sera mis en place pour des projets pilotes.

« Cette entente contribuera à protéger les milieux naturels et la biodiversité du Bas-Saint-Laurent. Notre région est magnifique et nous devons nous unir afin de préserver les écosystèmes des espèces envahissantes. Le travail de concertation qui s’amorce mènera à des résultats concluants, j’en suis persuadée », commente la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent et députée de Rimouski, Maïté Blanchette-Vézina.

Début d’une concertation

« Nous assistons aujourd’hui au début d’une concertation de multiples acteurs. Nos ennemis communs nous narguent depuis plusieurs années. Nos efforts disparates donnent peu de résultats. Je suis convaincu que la force de notre entente sectorielle verra l’atteinte de nos objectifs. Notre but ultime est de faire de notre belle région un endroit sain et sécuritaire pour sa population et ses visiteurs », indique le vice-président du Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent et du comité régional de sélection de projets du volet Soutien au rayonnement des régions du Fonds régions et ruralité, Bertin Denis.

Des effets sur la santé

« Compte tenu des effets sur la santé de certaines espèces envahissantes, dont l’herbe à poux et la berce du Caucase, le CISSS du Bas-Saint-Laurent est fier d’être signataire de cette entente sectorielle. Fort d’une riche expérience de collaboration intersectorielle au Bas-Saint-Laurent, le CISSS favorisera par sa contribution tant la santé de la population que la protection de l’environnement, un déterminant majeur de la santé », mentionne le Dr Sylvain Leduc, directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent.

De nombreux partenaires

Les partenaires de cette entente sont le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, les MRC du Bas-Saint-Laurent, le CRD, l’Organisme de bassin versant du fleuve Saint-Jean, l’Organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup, l’Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent (OBVNEBLS), l’Organisme de bassin versant Matapédia-Restigouche et le Comité ZIPSE.

« Nous sommes fiers d’annoncer cette entente sectorielle pour lutter contre les espèces envahissantes. Ce partenariat régional renforce notre engagement à protéger la biodiversité ainsi qu’à préserver et à maintenir l’équilibre de nos écosystèmes », lance Anne Allard-Duchêne, directrice de l’Organisme de bassin versant du fleuve Saint-Jean et porte-parole des Organismes de bassin versant du Bas-Saint-Laurent.

« Les espèces envahissantes représentent une menace pour nos écosystèmes côtiers et terrestres, et c’est dans cette perspective que le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a accepté de participer activement à l’entente sectorielle sur les espèces envahissantes. », précise François Truchon, directeur général par intérim du Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire.

Photo: Herbe à poux. (Photo Pixabay)

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