Contrat de 11,9 M$ pour concevoir le pont de la 20
(Alexandre D’Astous) Le ministère des Transports et de la Mobilité durable accorde un contrat de 11,9 M$ au consortium Parsons/Arup/Tetra Tech pour concevoir le pont de la future autoroute 20 qui enjambera la rivière des Trois Pistoles à Notre-Dame-des-Neiges.
Le contrat octroyé le 23 octobre dernier comprend la préparation de l’étude de concepts, de l’avant-projet définitif, des plans et devis, ainsi que le service d’accompagnement lors de la surveillance des travaux de construction du pont enjambant la rivière des Trois Pistoles.
Cinq soumissionnaires
Les cinq soumissionnaires étaient le consortium Cima+/Stantec, le consortium Parsons / Arup / Tetra Tech, le Consortium TYLin / GHD, Les Services EXP et WSP Canada. L’ouverture des soumissions a eu lieu le 19 juillet dernier.
Le plus haut pont au Québec
Le ministère décrit le futur pont comme une structure non courante et de grande envergure, à 90 mètres de hauteur, ce qui en fera le plus haut pont au Québec.
Dans son appel d’offres, Québec rappelle que toutes les activités de conception des plans et devis devront tenir compte du comité de vigilance et de suivi environnemental mis sur pied par le Gouvernement et par la Municipalité de Notre-Dame-des-Neiges pour superviser les étapes de la construction du pont.
Audiences du BAPE réclamées
Le projet ne fait pas l’unanimité. En début de semaine, le Regroupement citoyen pour la protection du territoire Bic/Saint-Fabien a déposé un mémoire d’une vingtaine de pages pour appuyer sa demande d’un nouveau BAPE dans le dossier du prolongement de l’autoroute 20 au Bas-Saint-Laurent.
C’est plus précisément la construction du plus haut pont du Québec pour traverser la rivière des Trois Pistoles que ciblent les citoyens.
Le ministre de l’Environnement Benoît Charrette a mentionné, la journée même, qu’il n’y aurait pas de nouvelles audiences publiques, ce que le regroupement citoyen a qualifié de consternant.
Rassuré par le ministre
Le Comité en faveur de l’autoroute 20 est satisfait et rassuré par le rejet de la requête d’un nouveau BAPE par ministre de l’Environnement.
« Il importe qu’au nom des 250 000 personnes affectées par l’achèvement de cette voie rapide absolument critique pour leur sécurité et le développement du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, que tout le monde apporte, sans contredit, appui et support. Endurer, voire subir des délais de réalisation, des reports des échéanciers, des tergiversations à n’en plus finir ne saurait être envisageable d’aucune manière que ce soit », mentionne le comité dans un communiqué de presse.