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Les enseignants du Cégep de Rimouski sans contrat de travail

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(Alexandre D’Astous)-Le Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski (SEECR) s’est mobilisé ce lundi matin pour souligner l’échéance de sa convention collective.

Le SEECR joint donc sa voix à celles des quelque 2000 militantes et militants issus des réseaux de la santé et des services sociaux ainsi que de l’éducation et de l’enseignement supérieur qui se sont réunis jeudi dernier au Centre des congrès de Québec à l’occasion du grand rassemblement du Front commun.

Rappelons que, pour cette négociation, les centrales syndicales du secteur public ont décidé d’unir leurs forces, représentant 420 000 travailleuses et travailleurs et formant ainsi le deuxième plus grand Front commun de l’histoire du Québec.

« Nous, d’une seule voix; ce sont les membres qui l’ont voulu. Ils nous ont demandé de travailler ensemble, en toute solidarité, en contrepoids aux stratégies de division du gouvernement, qui ne font que nuire aux réseaux. Parce que, chaque jour, ce sont ces femmes et ces hommes qui font les frais du manque de vision à long terme dans nos écoles, nos centres, nos hôpitaux, nos CIUSSS, nos collèges, etc. », d’affirmer François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Robert Comeau, président de l’APTS, et Magali Picard, présidente de la FTQ.

La mobilisation s’intensifie

La mobilisation s’intensifie dans les milieux alors que le nouveau dépôt patronal portant sur les demandes intersectorielles – le salaire, la retraite, les droits parentaux, etc. – ne propose pas de réelle bonification des offres faites en décembre. « On se retrouve avec une partie patronale peu loquace, alors que le mot d’ordre à la table de négociations semble être de s’assurer qu’aucun dossier n’avance. C’aurait pu être simple pourtant, puisqu’on repart là où nous en étions à la fin des dernières négos en décembre 2021. Mais le gouvernement semble avoir adopté la stratégie de l’ignorance intentionnelle face aux préoccupations des enseignants et cela risque d’engendrer une montée des moyens de pression dans les prochains mois. », d’affirmer Philippe De Carufel, responsable de la coordination et des pratiques syndicales du SEECR.

Photo : Le Cégep de Rimouski. (Photo Alexandre D’Astous)

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