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Rendre hommage aux pionniers de Saint-Jean-de-Dieu

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(Alexandre D’Astous)-Le Johannois Serge Rioux est passionné d’histoire et de généalogie. Il possède plusieurs documents d’archives, des répertoires de naissances et de mariages qui contiennent une mine d’information sur la région et sur la municipalité de Saint-Jean-de-Dieu qui célèbre son 150e anniversaire cette année.

Une visite de M. Rioux à sa résidence du rang Rallonge s’imposait dans le cadre de la confection d’un cahier sur les 150 ans de Saint-Jean-de-Dieu. Le sous-sol de cette force de la nature, qui bûche encore à 74 ans, est une véritable bibliothèque avec les nombreux livres et répertoires qu’il a amassés tout au long de sa vie. « C’est une passion. Je suis membre des sociétés d’histoire de Trois-Pistoles, de Rivière-du-Loup et de Rimouski », lance-t-il.

M. Rioux possède une mémoire phénoménale pour ce qui est des noms et des dates des événements sur lesquels il a lu.

Hommage aux pionniers

Il aimerait que la Municipalité rende davantage hommage aux pionniers dans la dénomination des rues ou des lieux. Il pense notamment aux trois premières familles à s’être installées sur le territoire, celles de Firmin Dubé et Modeste Moreau, de Louis Sirois et Céleste Lafrance, ainsi que de Cyril Ouellet et Lucie Sirois. « Pourquoi ne pas donner leur nom à des rues ou des rangs dans le secteur où ils s’étaient établis? J’aimerais aussi qu’on rende hommage à notre premier maire, Antoine Bellavance, peut-être en donnant son nom au parc Industriel, lui qui a été un des premiers hommes d’affaires avec son moulin à scie », indique-t-il.

M. Rioux se dit impressionné par Firmin Dubé, qui s’est installé dans le secteur de la rivière Boisbouscache à 62 ans. « Ça prenait du courage pour recommencer à zéro à cet âge. Il est décédé en 1860 à 78 ans. C’était une véritable force de la nature que les gens appelaient le Bonhomme Boisbouscache ».

Agriculture de subsistance, chasse et pêche

Les premiers colons qui s’installent à Saint-Jean-de-Dieu viennent généralement de Trois-Pistoles. Ils vivent d’une agriculture de subsistance ainsi que de chasse et de pêche. « En 1888, les récoltes ont été mauvaises, et on voit dans les notes du curé de l’époque que plusieurs familles ont migré vers les États-Unis. Certaines vont revenir, d’autres pas », raconte M. Rioux.

De 236 producteurs agricoles à 16

M. Rioux souligne qu’il y avait 236 cultivateurs à Saint-Jean-de-Dieu en 1936, et qu’il en reste seulement 16 aujourd’hui. « Les fermes se sont consolidées, ici comme ailleurs. Il ne reste qu’un seul producteur ici dans le rang Rallonge, alors qu’il y en avait 25 ou 26 à une certaine époque. Il a acquis les terres des autres au fil du temps ».

Des faits marquants

Parmi les faits marquants de l’histoire de Saint-Jean-de-Dieu, M. Rioux signale qu’un photographe a déjà eu pignon sur rue dans le village, JT Deschênes. Le magasin général de Cyrill Ouellet a joué un rôle majeur dans la vie de la communauté, tout comme l’hôtel exploité par André Morency et ensuite par Jos Dumont. Il souligne aussi le feu de l’église et la construction de l’église actuelle. « Les pierres étaient montées dans un chemin de croix. C’était un travail colossal. »

Photo : Les élèves de l’école du village en 1922. (Photo Courtoisie Serge Rioux)

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