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Une pétition pour la survie de l’école de langue

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(Alexandre D’Astous)  Le comité de relance de l’École d’immersion française de Trois-Pistoles a lancé une pétition le 27 février, lors d’une soirée d’information à laquelle ont assisté une cinquantaine de personnes.

L’objectif est de convaincre l’Université Western de la nécessité de maintenir ce service essentiel présent depuis plus de 90 ans dans la communauté pistoloise. L’université a décrété une pause pour 2024 afin de réévaluer la situation.

Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, indique qu’il n’était pas question d’attendre la décision sans rien faire. En plus de la pétition, les familles intéressées à héberger des étudiants peuvent remplir un document d’intérêt qui sera remis en avril, en même temps que la pétition et qu’un rapport mettant de l’avant l’engagement de la communauté pour son école.

Formation d’un comité

Le comité de l’École d’immersion regroupe des membres du conseil municipal de la Ville de Trois-Pistoles et des représentants du réseau des familles hôtesses.

« Nous nous sommes réunis à plusieurs reprises pour établir un plan d’action pour convaincre l’Université Western de rétablir les activités en 2025. elle qui a mandaté une firme externe pour revoir les programmes d’immersion. Nous sommes déçus de la démission de la directrice de l’école Katy Asari, mais nous gardons le cap. Nous ne voulons pas les brusquer, mais les convaincre », affirme le maire de Trois-Pistoles.

Ne pas attendre les bras croisés

« Nous sommes confiants que nous obtiendrons une réponse positive d’ici le mois de mai 2024. Cependant, l’École a une telle importance sur notre milieu que nous ne pouvons rester les bras croisés en attente d’une réponse. Pour cette raison, nous invitons les familles qui font partie du réseau, ainsi que toute personne intéressée à devenir famille hôtesse, à participer à cette séance d’information », mentionne le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert.

Soutien du député Maxime Blanchette-Joncas

Le député bloquiste de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, est intervenu par un message vidéo lors de la soirée d’information.

Il a assuré le comité de son entière collaboration et de son soutien. « Il y a une expertise à Trois-Pistoles qu’on ne doit pas laisser partir. L’école est une fierté pour les gens de la communauté. Je vais poursuivre mes démarches auprès du gouvernement pour la bonification du financement du programme Explore pour les familles d’accueil », mentionne-t-il.

Implantée en 1933, l’École d’immersion française de Trois-Pistoles est la plus vieille école du genre au Canada. Ses activités génèrent des retombées économiques et sociales importantes pour l’ensemble de la communauté pistoloise.

Photo : Des membres du comité de relance de l’École d’immersion française de Trois-Pistoles lors de la soirée d’information du 27 février. (Photo Alexandre D’Astous)

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