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(Alexandre D’Astous) L’Escale maritime, un nouvel organisme formé de la Société Provancher, de la Marina Trois-Pistoles, de la Coop de kayaks des îles, et de la Compagnie de navigation des Basques, travaille à la relance du Parc de l’aventure basque en Amérique (PABA).
Le conseil de la Ville de Trois-Pistoles accepte la demande de soutien de l’organisme, et il permet l’accès au bâtiment de la rue du Parc et à une ressource en développement.
« Nous souhaitons mettre en œuvre un mode de gestion collaboratif de l’immeuble du PABA, afin d’optimiser les capacités et de centraliser les opérations de chacun des organismes membres. On veut faire de l’Escale un carrefour d’accueil, d’information et d’échanges en lien avec la mission de l’organisme », explique le président de l’Escale, Jean-Philippe Rioux.
L’Escale souhaite miser sur la position stratégique du secteur du quai de Trois-Pistoles afin de développer une offre récréative et touristique intégrée, attractive et responsable.
« Nous voulons organiser des activités de sensibilisation et d’éducation aux enjeux de la protection des divers écosystèmes de l’estuaire du Saint-Laurent, incluant la diffusion de la recherche scientifique, des colloques, des résidences de création artistique intersectorielles, de même que d’autres événements cohérents avec la mission de l’Escale. Nous voulons aussi favoriser les liens interrives, et la coopération avec les communautés côtières voisines », précise le capitaine Rioux.
Ouverture le 22 juin 1996
La construction du Parc de l’aventure basque en Amérique (PABA) a débuté à l’automne 1995, pour une ouverture officielle le 22 juin 1996. Le site était géré par un organisme à but non lucratif.
Déficits récurrents
Pendant les 22 ans d’activité du site, le conseil de ville a dû éponger les déficits d’opération, et payer la dette de 400 000 $ à la Caisse Héritage des Basques. À l’automne 2018, les créanciers ont enclenché les procédures de faillite. Le montant de la faillite s’élevait à 90 000 $. La Ville de Trois-Pistoles a épongé la dette, et elle devenue propriétaire du site qu’elle a tenté de vendre sans succès depuis ce temps.
Photo : Le PABA était fermé depuis 2018. (Photo Alexandre D’Astous)
