(Alexandre D’Astous)-La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec–FIQ prend acte de la décision du Tribunal administratif du travail (TAT), déclarant que la consigne donnée à ses membres de refuser les heures supplémentaires à partir du 19 septembre est une action qui risque de porter préjudice ou est susceptible de porter préjudice à un service auquel la population a droit.
Conformément à l’ordonnance, la FIQ appelle ses 80 000 membres à cesser toute action concertée visant à refuser les heures supplémentaires. Par conséquent, les membres doivent continuer à assurer leurs prestations de travail habituelles, en respectant leurs obligations professionnelles.
La FIQ est actuellement réunie en Conseil fédéral extraordinaire afin de faire le point sur la négociation nationale. En effet, une recommandation du conciliateur concernant le renouvellement des conditions de travail a été reçue cette fin de semaine.
80 000 membres
La FIQ compte plus de 80 000 membres, infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques oeuvrant dans les établissements de santé aux quatre coins du Québec. Elle est une organisation féministe, composée à près de 90 % de femmes, vouée à la défense de ses membres, mais également à celle des patientes et du réseau public de santé.
Photo : La FIQ était venue manifester à Rimouski, le 4 septembre dernier, dans le cadre du caucus pré-sessionnel de la CAQ. (Photo Alexandre D’Astous)