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(Alexandre D’Astous) À seulement 13 ans, Anthony Roy de Sainte-Françoise a visiblement de la graine d’entrepreneur en lui. Il s’est lancé dans la production de citrouilles pour amasser de l’argent pour ses études et/ou, comme il le dit lui-même, des projets divers.
Anthony a effectué toutes les étapes de la production lui-même. « J’ai semé les graines dans la serre de Véronik Rioux-Pin (Projet Littoral). J’ai préparé toute la terre. J’ai tout fait ça à l’arrosoir et à la main. J’allais arroser trois à quatre fois par semaine », raconte-t-il.
Anthony s’était fait la main l’été dernier avec une petite production aux jardins communautaires de Sainte-Françoise. « C’était bien, mais je manquais d’espace. »
De 150 à 180 citrouilles
L’entrepreneur en herbe a ensuite convaincu les propriétaires de la Ferme des quatre vents, à Sainte-Françoise, de lui prêter une parcelle de leur terre pour faire pousser ses citrouilles. « J’ai transplanté les plants de la serre directement aux champs à la fin de mai. Au début, ça demandait plus d’ouvrage pour l’arrosage. Je venais deux à trois fois par semaine pour m’occuper des plants. J’ai semé 108 plants, et je vais récolter entre 150 et 180 citrouilles », dit-il.
En vente au IGA de Trois-Pistoles
Anthony Roy est allé négocier avec le gérant du marché IGA de Trois-Pistoles pour pouvoir y vendre une partie de sa production de citrouilles. « Il a accepté que je m’installe à l’extérieur les samedis. J’ai commencé samedi dernier (28 septembre). Ça se passe très bien. »
L’étudiant de première secondaire s’est aussi déniché deux gros clients : son école et la Municipalité de Sainte-Françoise, qui vont lui acheter plusieurs citrouilles pour célébrer l’Halloween.
De l’expansion
Anthony entend récidiver l’an prochain, même qu’il prévoit prendre de l’expansion. Il souhaite devenir entrepreneur. » Je préfère travailler pour moi que pour quelqu’un d’autre », mentionne-t-il.
Photo : Anthony Roy devant sa parcelle de plants de citrouilles. La récolte est très bonne, et le jardinier en herbe estime que c’est en raison de la qualité du sol. (Photo Alexandre D’Astous)
