Photo : Michel Ouellet entouré d’une partie de son équipe de GO Usinage/Facebook – (M.J.) : « J’ai acheté la bâtisse au complet afin d’agrandir mon usine, ce qui double sa surface », explique Michel Ouellet, propriétaire de GO Usinage et dont l’entreprise est maintenant située dans le parc industriel de Trois-Pistoles sur la rue Patrice-Côté
GO Usinage réalise différents mandats d’usinage, de soudure et de peinture, à l’aide de machines conventionnelles et à commande numérique. C’est la seule entreprise du Bas-Saint-Laurent offrant une méthode de trempage des métaux qui augmente la résistance et la durabilité des pièces.
Sa clientèle provient de partout au Québec, de Gaspé jusqu’à Montréal, mentionne Michel Ouellet : « Nous fournissons à des entreprises manufacturières différents outillages pour leur machinerie, des passerelles en acier ou des pièces qui brisent et qu’elles ont de la difficulté à trouver sur le marché mais que nous nous fabriquons. Les clients nous connaissent par notre site web ou par le bouche à oreille, car on a réussi à se faire un nom dans le domaine ».
Une dizaine de personnes travaillent présentement à l’usine. Ces soudeurs et ces machinistes viennent de Trois-Pistoles mais aussi de Saint-Mathieu-de-Rioux, de Saint-Éloi ou de Saint-Jean-de-Dieu. De l’aveu même du propriétaire, il n’est pas toujours facile de recruter une main-d’œuvre qualifiée. « Je suis en train d’ouvrir un horaire de soir et j’ai de la difficulté à trouver du monde. On a beaucoup de contrats présentement, assez même pour avoir un horaire de nuit ».
Les hauts et les bas d’une entreprise
Michel Ouellet a fondé son entreprise en 2015, après quinze ans à travailler comme machiniste à La Pocatière et Rimouski. Les débuts ont-ils été problématiques ? « Pas mal oui, dit-il en riant. Je faisais de grosses journées, de très tôt le matin jusqu’à tard le soir, sans salaire. Ma conjointe Anne-Marie Roy m’a beaucoup appuyé tout comme ma mère qui s’occupait de la comptabilité », répond ce jeune papa de deux enfants de 4 et 5 ans.
L’usine a progressé rapidement, mais devra affronter à un coup dur en 2016 : une incendie ravage complètement ses locaux de la rue Notre-Dame. « J’ai tout de suite décidé de rebâtir, surtout que notre carnet de commandes était plein! », ajoute l’entrepreneur dont l’usine, un an et demi plus tard, est en pleine croissance.
Pour l’appuyer dans ses projets, le gouvernement du Canada lui a récemment accordé une aide financière de 202 400 $. « Avec cet argent nous aurons plus d’équipements performants qui vont nous permettre d’améliorer nos objectifs d’expansion », nous dit Michel Ouellet très heureux aussi de l’appui du milieu pistolois depuis l’incendie de 2016.