(Alexandre D’Astous)-Le premier ministre du Québec, François Legault, amorce mardi une mission à l’occasion de la 26e Conférence des Parties (COP26) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui se tient à Glasgow, en Écosse.
La lutte contre les changements climatiques offre une occasion unique d’accélérer l’électrification de notre économie en misant sur le transport électrique de même que sur l’expertise et l’innovation québécoise en matière d’environnement. François Legault compte profiter de ce rendez-vous important pour positionner le Québec comme un fournisseur incontournable de technologies vertes en Amérique du Nord.
Accompagné d’une
délégation d’entreprises et d’acteurs économiques
pour cette occasion, le premier ministre profitera de son passage à la COP26 pour réitérer
l’objectif du Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES)
d’ici 2030 de 37,5 % par rapport à 1990 et d’atteindre la carboneutralité
en 2050.
Le
gouvernement a d’ailleurs
déposé, en novembre 2020, son Plan pour une économie verte 2030, dont sa
première phase de mise en œuvre est assortie d’une enveloppe de 6,7 milliards
de dollars.
«?Parmi
tous les États américains et provinces canadiennes, on est l’endroit qui émet
le moins de gaz à effet de serre par habitant. On peut être fiers de notre
bilan. L’hydroélectricité
est une de nos plus grandes richesses et grâce à notre énergie propre, on contribue à l’effort planétaire et on parvient à faire une vraie différence.
Le Québec est la batterie verte du nord-est de l’Amérique
! Ça ne veut
pas dire qu’il n’y a pas d’autres défis qui nous attendent. On doit réduire nos
émissions de GES de 37,5 % par rapport à 1990 et atteindre la
carboneutralité en 2050. On y parviendra en misant sur nos
technologies vertes et sur le savoir-faire québécois. Je pense notamment à l’électrification des
transports. On est en transition vers les transports électrifiés et le Québec a
tout ce qu’il faut pour en tirer profit le plus possible, avec ses minéraux
stratégiques nécessaires à la fabrication de batteries et la présence de grands
joueurs au Québec », déclare François Legault.
Énergie renouvelable, stable et propre
Avec son énergie renouvelable, stable et propre, le Québec est un partenaire tout désigné pour les États américains qui souhaitent réduire leur empreinte carbone. Les ententes conclues avec le Massachusetts – 9,45 TWh par an à partir de 2022, pendant 20 ans – et la Ville de New York – 10,4 TWh par an à partir de 2025, pendant 25 ans – pour y exporter notre électricité propre en sont la preuve et représentent une immense contribution du Québec à la lutte mondiale contre les changements climatiques. Pour New York, par exemple, c’est l’équivalent du retrait des émissions de 44 % des véhicules des rues de la ville, se réjouit François Legault.
Rappelons que le 19 octobre dernier, le gouvernement du Québec a annoncé sa décision de renoncer définitivement à extraire des hydrocarbures sur son territoire.
Le gouvernement du Québec participe aux Conférences des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques depuis son adoption, en 1992. La présence du premier ministre à la COP26 démontre toute l’importance que le Québec accorde à la lutte contre les changements climatiques et témoigne de sa volonté ferme et constante de participer à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.