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(Alexandre D’Astous)-Joé Napoléon revient en force avec une sortie double après la parution de son album Mirages, présentant les chansons J’sacre mon camp et L’épluchette.
Le premier titre, une version plus comtemporaine et québécoise du outlaw country, porte sur la volonté de fuir pour aller de l’avant, malgré les blessures. La chanson se veut un voyage telle une épopée à travers le Québec et les frontières. L’auteur-compositeur-interprète et ses acolytes Black Leather Rose racontent l’histoire d’ « un cœur brisé, mais rempli d’espoir qui, comme le train, continue d’avancer ». On peut également entendre la voix d’Anna Frances Meyer (Les Deuxluxes, Barry Paquin Roberge) qui les accompagne tel le sifflement de la locomotive.
Une ode au rassemblement
L’épluchette, c’est un titre plus léger, sans prétention : une ode au rassemblement, aux feux de camp, aux BBQ et aux épluchettes. Avec son son country rockabilly, qui fait taper du pied, Joé veut transporter son public en Mauricie, le temps d’un party de blés d’Inde.
Introduit à la musique grâce à la découverte du punk et du vieux blues pendant sa jeunesse, Joé Napoléon s’est révélé musicien lorsqu’il s’est mis à apprendre la batterie. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il a pris conscience qu’il n’était pas nécessaire d’être un virtuose pour créer une bonne chanson et que la simplicité suffisait parfois.
Bien qu’il soit aujourd’hui capable de jouer de n’importe quel instrument, Joé Napoléon a cependant fait appel au producteur et multi-instrumentiste Samuel Gemme et au musicien Gabriel Lambert pour donner une identité forte à son premier album Mirages. Au fil de ses morceaux, il a notamment su s’accorder la liberté de se montrer plus vulnérable que jamais en explorant la dualité de l’existence. Les thèmes qui l’habitent, dont la mort, le temps, l’amour, l’espace, l’univers et les éléments, sont ainsi omniprésents.
Photo : Joé Napoléon (Photo courtoisie)
