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(Alexandre D’Astous)-Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, est soulagé que la mesure d’expulsion visant Simon Croz ait été suspendue par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), mais souhaite ardemment que le ministère fédéral se ressaisisse et mette un terme à ce long processus qu’il qualifie d’inhumain.
«?Le 31 octobre, ça va faire six mois qu’on a retiré à M. Croz son statut juridique. Ça veut dire pas d’emploi, pas de revenu et pas d’assurance-maladie. Mais après plusieurs interventions de mon équipe et moi-même auprès du cabinet du ministre Miller, le soleil point enfin entre les nuages : IRCC a jugé recevable la demande de résidence permanente de Simon, ce qui annule la mesure d’expulsion?qui le menaçait », annonce le député.
La guerre n’est pas terminée
«?Même si on a gagné cette bataille, la guerre est loin d’être terminée : on attend toujours la délivrance du permis de travail ouvert qui permettra à M. Croz de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. La situation est urgente, mais chez IRCC, même les urgences se règlent en semaines ou en mois?», ironise Maxime Blanchette-Joncas.
La campagne #UnisPourSimon, lancée par le député, est toujours active sur les réseaux sociaux. De nombreux autres témoignages sont venus s’ajouter à celui de M. Croz, dénonçant unanimement le labyrinthe administratif qu’est IRCC. « On voit des personnes dont le dossier est bloqué et qui passent des années sans pouvoir parler avec un agent d’IRCC. C’est inhumain, et des gens ont simplement perdu espoir, ont abandonné leur rêve de vie d’immigrer au Québec ?», dénonce le député.
Soulagé d’un gros poids
Le principal intéressé, Simon Croz, souligne pour sa part que «?la nouvelle d’aujourd’hui enlève un gros poids de mes épaules. Je remercie ma famille, pour leur amour, toutes les personnes derrière le mouvement #UnisPourSimon, mon avocat, ainsi que le député Blanchette-Joncas et son équipe pour leur appui extraordinaire dans cette épreuve. Il reste du chemin à faire avant de crier victoire, mais je me permets de me projeter un peu plus sereinement. Le combat continue!?»–
Photo : Simon Croz, Citoyen de Trois-Pistoles, Maxime Blanchette-Joncas, député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques et Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles, lors de la conférence de presse #UnisPourSimon. (Photo courtoisie)
