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(Alexandre D’Astous)-Pendant tout le mois de mai, plus de 50 organisations ont participé à faire rayonner la transition socio-écologique dans tout le Québec.
Cette première présentation du Mois de la transition socio-écologique avait pour but de faire briller la transition socio-écologique en donnant de la visibilité à de nombreuses initiatives sur l’ensemble du territoire québécois.
Plus de 60 événements
Plus de 60 événements aussi nombreux que variés se sont déroulés durant le mois : conférences, congrès, camps, collecte de déchets, ateliers, manifestations et bien d’autres. De la réalisation de fresques du climat à la participation à la manifestation pour un Québec sans pauvreté, en passant par des conférences sur la décarbonisation des bâtiments, un festival du film militant ou encore l’école d’été de Chemins de transition, le mois de mai a prouvé qu’un mouvement pour une transition socio-écologique est en marche. Tous ces projets porteurs de changements systémiques ont démontré la diversité et la complémentarité des initiatives qui visent une société juste et écologique.
« Le mois de la transition a permis de rendre plus tangible ce momentum de transition qui est en train de revenir. Notre journée collective TeC, tout comme les événements du dernier mois, témoigne de cette volonté de rallier différents groupes autour d’un projet de société commun. On a pu observer la même chose au Forum mondial de l’économie sociale : les peuples d’un peu partout à travers le monde s’attèlent collectivement à la tâche de trouver des alternatives viables et durables à ce système capitaliste et colonial », commente Lylou Sehili, coordonnatrice des liens avec les communautés – Transition en Commun.
Les visages de la transition socio-écologique
Le Mois de la transition socio-écologique aura aussi été l’occasion de mettre à l’honneur les personnes qui s’impliquent tout au long de l’année, chacun à sa manière. Dix portraits ont été réalisés et diffusés, afin d’illustrer la diversité des modes d’action et d’engagements, ainsi que la multitude de contributions possibles pour un environnement plus sain et plus juste.
« La première édition du Mois de la transition socio-écologique est une belle réissite. J’en ressors heureux et rêveur, car cette initiative a aidé à mettre de l’avant de beaux projets et l’énergie mobilisatrice qui transforme la société tout au long de l’année. Ces projets inspirent et sèment leurs graines à travers le territoire, nous guidant comme autant de chemins complémentaires vers un monde juste et durable », déclare Olivier Therrien, chargé de projet du Mois de la transition socio-écologique.
Le mois de mai a donc démontré que la transition est en marche. Les initiatives mises en valeur tout au long du mois continueront à inspirer tout au long de l’année. Ce moment a été mobilisateur et nous a permis de tisser des liens entre les différents acteurs et actrices du mouvement pour la transition socio-écologique. Assurément, des graines ont été semées et nous nous retrouverons lors de la prochaine édition au printemps 2024 pour célébrer les fruits de nos efforts.
« Le festival du film militant a créé un espace fécond à la rencontre de plusieurs luttes, tout comme le Mois de la transition socio-écologique. La convergence des mouvements citoyens, autochtones, féministes, étudiants et communautaires est essentielle », précise Viviane Isabelle, membre de L’Écothèque.
