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Les bas salaires utilisés pour attirer Northvolt au Québec

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(Alexandre D’Astous)-Le porte-parole du Parti Québécois en Énergie, Pascal Paradis, a découvert une présentation du gouvernement et d’Investissement Québec qui a servi à attirer Northvolt au Québec, laquelle fait notamment la promotion des salaires inférieurs des Québécois.

Pourtant, le premier ministre et la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie ont affirmé à maintes reprises que c’était pour attirer des « jobs payantes » que Northvolt a été courtisée, déplore l’élu péquiste.

Le document en question, qui a été rendu public dans une demande d’accès à l’information, laisse clairement entendre que les salaires au Québec, présentés comme les plus bas parmi de nombreuses juridictions, sont utilisés pour inciter Northvolt à s’installer au Québec.

Coûts de main-d’œuvre inférieurs

« Quand le gouvernement caquiste vous parle, il appelle ça des « jobs payantes », des « emplois payants », des salaires « grassement rémunérés ». Pourtant, quand il parle aux multinationales derrière des portes closes, le gouvernement caquiste appelle ça « des coûts de main-d’oeuvre en moyenne inférieurs de 14 % » et un « avantage de coût de près de 30 % sur les salaires ». C’est ce que la présentation aux entreprises étrangères démontre clairement. Le gouvernement vous dit dans ses communications qu’il fait ça pour des salaires bien payés, mais la vérité est qu’il fait autre chose : il utilise la main-d’oeuvre bon marché au Québec comme argument de vente », laisse tomber Pascal Paradis.

À la période de questions, jeudi matin, le député de Jean-Talon a confronté le premier ministre avec des extraits accablants envoyés à Northvolt et on peut le présumer à de nombreuses autres multinationales de la filière batterie. Le premier ministre a préféré esquiver la question.

« En plus de vendre notre électricité au rabais, je trouve ça déplorable que François Legault refuse d’expliquer aux Québécois pourquoi, sous sa gouverne, on fait la promotion du « cheap labor » des Québécois, et si les heures de travail des Québécois valent moins que celle des travailleurs de New York, de l’Ontario ou de l’Illinois. Vendre les Québécois comme de la main-d’oeuvre bon marché, c’est irréconciliable avec le nationalisme économique », ajoute Pascal Paradis.

Le Parti Québécois compte continuer de mettre en lumière les contradictions de la CAQ.

Photo : Le chef du PQ, Paul St-Pierre-Plamondon et le député Pascal Paradis. (Photo courtoisie)

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