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(Alexandre D’Astous)-Le président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), Jacques Demers, a réagi aux modifications annoncées vendredi dernier au Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques.
« Considérant le rôle reconnu des milieux humides dans la lutte et l’adaptation aux changements climatiques et la protection de l’eau et de la biodiversité, la révision annoncée aujourd’hui est une bonne nouvelle pour l’ensemble des régions du Québec. Je salue particulièrement les modifications apportées au processus de dépôt qui permettra aux différents territoires de déposer des projets en continu. Cette souplesse assure une plus grande équité et répond aux préoccupations exprimées?», souligne M. Demers.
Un accès limité au Fonds de protection du ministère
Cependant, il a tenu à rappeler que certains territoires où il reste peu de milieux humides et qui en assurent la protection – qui pourtant bénéficieraient le plus de la création de tels milieux – ont actuellement un accès limité au Fonds de protection de l’environnement et du domaine hydrique de l’État, car le système est uniquement financé par la destruction de milieux humides. Il a réitéré l’importance d’injecter 10 M$ de nouvelles sommes au Fonds pour ces territoires.
Des demandes pour le prochain budget
Enfin, le président a profité de l’occasion pour réitérer certaines demandes de la Fédération à l’aube du dépôt du prochain budget.
« Avec la réalisation de leurs Plans régionaux des milieux humides et hydriques (PRMHH), les MRC se sont mobilisées en regard de la protection de ces milieux naturels d’importance. Cet exercice étant bientôt complété, des investissements substantiels seront nécessaires pour soutenir les municipalités dans la mise en œuvre de leur plan, notamment pour soutenir des projets d’acquisition et de mise en valeur de ces milieux d’intérêts. À cet égard, la Fédération demande la création d’un programme disposant d’un montant initial de 100 M$?», a conclu M. Demers.
Photo: Le président de la FQM, Jacques Demers. (Photo Facebook)
