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Projet Angus : 64,5 M$ pour lutter contre la crise du logement à Rimouski

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(Alexandre D’Astous)-Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, est soulagé de voir se concrétiser la construction de 324 nouveaux logements abordables à Rimouski.

Piloté par la Société de développement Angus, avec le soutien d’une subvention gouvernementale de 64,3 millions de dollars, ce projet voit le jour grâce à une entente entre le gouvernement fédéral et le Québec concernant le Fonds pour accélérer la construction de logements (FACL). Doté d’une enveloppe de 900 M$, ce fonds est crucial pour financer des initiatives visant à répondre aux besoins urgents en matière de logement à travers le Québec.

Situé entre la rue Saint-Germain et le boulevard René-Lepage, ce complexe résidentiel contribuera à lutter contre la crise du logement qui fait rage à Rimouski avec un taux d’inoccupation de 0,6 %. En augmentant le nombre de logements abordables, ce projet vise à améliorer l’accessibilité et l’abordabilité et ainsi répondre à un besoin criant dans une des villes les plus frappées au Québec par la crise du logement.

Une avancée importante

« L’ajout de ces 324 unités est une avancée importante pour notre communauté afin de retrouver un marché équilibré qui se situe autour de 3 % de taux d’inoccupation. Ce projet contribuera à réduire la pression sur le marché immobilier local et offrira de nouvelles options de logement aux gens de Rimouski. Cependant, il est essentiel de continuer à investir des sommes significatives et à mettre en place des politiques publiques adaptées et réactives afin de résorber la crise du logement qui fait rage actuellement », a déclaré le député Maxime Blanchette-Joncas.

Bien que cette annonce soit une bonne nouvelle pour notre région, le député bas-laurentien tient à rappeler que le gouvernement de Justin Trudeau a retardé de plusieurs mois le transfert des sommes pour des projets de logements au Québec tandis que l’ensemble des autres provinces du Canada les avait reçus bien plus tôt.

« Ce projet aurait pu fort possiblement se concrétiser plus tôt si les libéraux ne s’étaient pas traîné les pieds dans le transfert des fonds à Québec en forçant à accepter leurs conditions pour obtenir le financement. Ça aura quand même pris une sortie en règle de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) en septembre dernier, un ultimatum du premier ministre du Québec en octobre et la pression constante du Bloc Québécois pour obtenir les 900 millions de dollars dus par Ottawa pour lutter contre la crise du logement et l’itinérance. De plus, le Fonds pour accélérer la construction de logements avait été annoncé lors du budget fédéral d’avril 2022 et que ce n’est qu’aujourd’hui, plus de 2 ans plus tard, que nous voyons enfin les choses se concrétiser. Dans le contexte d’urgence que nous vivons actuellement, cette situation est inacceptable et Ottawa doit arrêter d’ériger des obstacles en multipliant les ingérences et les programmes compliqués les ingérences et les programmes compliqués qui retardent l’arrivée de nouveaux logements pendant que les ménages québécois en souffrent. C’est simple, la solution est qu’Ottawa paie sa part, qu’il arrête de s’ingérer et qu’il laisse le Québec gérer les programmes qui vont nous permettre de loger convenablement notre monde », conclut fermement le député bloquiste.», conclut fermement le député bloquiste.

Photo : Le député Maxime Blanchette-Joncas. (Photo courtoisie)

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