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Reconnaître les premiers signes : la clé pour mieux vivre avec la maladie d’Alzheimer

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(Alexandre D’Astous)-En janvier, Mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer, la Société Alzheimer du Bas-St-Laurent s’associe à la Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer (FQSA) pour transmettre un message essentiel : « La maladie d’Alzheimer : Plus on le sait tôt, moins il est trop tard ».

Cette campagne a pour objectif de sensibiliser le public à l’importance d’agir dès l’apparition des premiers signes de troubles neurocognitifs.

Des signes qui méritent une attention

Jusqu’à 50 % des personnes vivant avec un trouble neurocognitif sont diagnostiquées à un stade trop avancé de la maladie, les privant de soutien accessible dès le début de la maladie. Difficulté à retenir de nouvelles informations, confusion temporelle ou spatiale, objets égarés dans des endroits inhabituels : ces signes peuvent révéler les débuts de la maladie.

Consulter rapidement un médecin peut faire toute la différence. Le diagnostic précoce offre plusieurs avantages : il permet d’identifier la cause des symptômes et d’accéder à des ressources pour maintenir une bonne qualité de vie.

Une nouvelle plateforme

La FQSA confirme le lancement de Enparlertot.ca, un site dédié à informer les Québécois et Québécoises qui s’inquiètent de leur santé cognitive. Ce site propose des outils pour reconnaître les signes précurseurs, des conseils pour préparer la consultation médicale, ainsi que de l’information sur le processus de diagnostic.

Le savoir, c’est pouvoir agir

Aujourd’hui, 170 000 personnes vivent avec un trouble neurocognitif au Québec. En 2050, ce chiffre pourrait dépasser 360 000 personnes. Agir dès maintenant en misant sur l’intervention précoce pourrait changer la donne.

« Contrairement aux idées reçues, un diagnostic de maladie d’Alzheimer ne signifie pas la fin des projets de vie. Avec un diagnostic précoce, il est possible de continuer à profiter de moments précieux, de cultiver des liens significatifs et de planifier un avenir adapté à ses besoins, tout en étant mieux accompagné. Le savoir, c’est pouvoir agir. », souligne Sylvie Grenier, directrice générale de la FQSA.

En contactant la Société Alzheimer du Bas-St-Laurent, les personnes vivant avec la maladie et leurs proches peuvent accéder à de l’information pour mieux vivre avec la maladie, du soutien pour briser l’isolement et du répit tout au long du parcours avec la maladie.

Une présence rassurante

« La SABSL propose une présence rassurante, constante et pérenne, tout en élargissant les horizons de ce qu’il est possible de partager avec toute personne touchée par une maladie neurocognitive », souligne Lyndia Chouinard, directrice générale de la Société Alzheimer du Bas-St-Laurent.

Une conférence virtuelle gratuite

La FQSA propose une conférence inédite le 23 janvier à 12 h. Sven Joubert, PhD, directeur du Laboratoire de neuropsychologie du vieillissement au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM), et Dr Thomas Tannou, gériatre et chercheur à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM), s’adresseront aux professionnels de la santé ainsi qu’au grand public. Ils mettront en lumière les premières manifestations de la maladie d’Alzheimer, souvent négligées. Pour plus d’informations sur cette conférence, rendez-vous sur alzheimerquebec.ca.

Pour en savoir plus sur les premiers signes de la maladie et le diagnostic, visitez Enparlertot.ca. Pour recevoir du soutien, composer le 418-562-2144.

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