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Saint-Jean-de-Dieu est depuis le 4 avril, la première municipalité à l’est de Québec à recevoir de la Fondation David Suzuki,la certification Ville amie des monarques. Elle confirme ainsi son engagement à préserver l’habitat du monarque par 11 actions concrètes.
À ce jour, plus de 340 maires et leaders municipaux aux États-Unis se sont engagés à participer à la sauvegarde du monarque. Au Québec, l’initiative a fait son apparition en juin 2017; Saint-Jean-de-Dieu se joint aux 38 autres villes certifiées Amies des monarques
Le maire Alain Bélanger s’est dit enthousiaste de l’engagement pris par la municipalité, puisque cette dernière est sensible aux enjeux de conservation de la biodiversité. Les Johannoises et Johannois obtiendront de l’information afin de protéger le papillon monarque et l’asclépiade une plante essentielle à leur survie.
Pour Julie Roy, spécialiste de l’engagement citoyen à la Fondation David Suzuki: « Les municipalités jouent un rôle crucial dans la conservation du monarque et de son habitat. Elles peuvent poser des gestes simples qui ont un impact positif sur l’espèce et sur d’autres pollinisateurs, en plus de sensibiliser leurs citoyens à l’importance de prendre part à cet effort de conservation. Nous saluons l’engagement de Saint-Jean-de-Dieu à poser des actions concrètes pour protéger les monarques et leur habitat. Nous espérons que Saint-Jean-de-Dieu et ses citoyens inspireront d’autres municipalités à se joindre à ce vaste mouvement de protection de ce papillon emblématique »
Pour être certifiées, les municipalités doivent s’engager à mettre en œuvre au moins trois des 24 mesures de protection de l’habitat du monarque proposées par la Fondation David Suzuki.
Ayant choisi de réaliser plus de huit mesures, Saint-Jean-de-Dieu obtiendra non seulement la mention BRONZE, mais sera en plus reconnue comme membre du Cercle des leaders de la National Wildlife Federation.
Le papillon monarque est une espèce menacée : sa population a chuté de 90 % au cours des deux dernières décennies. Les scientifiques attribuent ce déclin à la dégradation et à la perte d’habitats de reproduction.
