(Alexandre D’Astous)-La porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement Isabelle Melançon a présenté, ce jeudi matin à l’Assemblée nationale, un projet de loi visant à inscrire le droit de vivre dans un environnement sain et respectueux de la biodiversité comme un droit fondamental dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.
La modification législative proposée permettra de faire bénéficier le droit à un environnement sain des mêmes protections légales que le droit à la vie, à la sûreté et à l’intégrité de la personne, notamment.
Lutte contre les changements climatiques
Par ce geste, la députée libérale de Verdun espère donner une impulsion nouvelle à la lutte contre les changements climatiques. C’est aussi une manière concrète de rappeler l’importance de l’environnement dans nos vies et de souligner que, depuis un an, trois rapports du GIEC ont signalé l’urgence d’agir.
« Le projet de loi que je présente aujourd’hui vient assurer concrètement le droit fondamental de vivre dans un environnement sain. Nous sommes dans un état d’urgence climatique, tous les experts l’affirment. Il est plus que jamais essentiel de mettre en place des mesures qui forceront les décideurs présents et futurs à agir en conséquence », déclare la députée Isabelle Melançon.
Ne pas se contenter du minimum
Or, le gouvernement caquiste se contente du strict minimum, et Mme Melançon espère aussi rappeler à celui-ci son devoir de protection de la population, par exemple dans le cas de la hausse du taux de nickel dans l’air ou le rejet de déchets miniers dans nos lacs.
Enfin, elle rappelle que pour le Parti libéral du Québec, la protection de l’environnement ainsi que la lutte contre les changements climatiques doivent toujours être au cœur de l’ensemble des décisions du gouvernement. Ces préoccupations ne sont pas exclusives au seul ministre de l’Environnement.
Photo: La député Isabelle Melançon. (Photo Facebook)